Ferme du Héron

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Le jardin médicinal


Pourquoi reprendre et développer le projet de plantes médicinales de la ferme du Héron ?

Créé il y a plus de dix ans à l’initiative de botanistes et de professeurs en pharmacie, notamment de l’ARCPP, le jardin de plantes médicinales a été délaissé pendant quelques années.

En septembre 2005 plusieurs organismes se concertent pour une reprise du jardin. Ce document a pour but de définir les modalités de cette reprise en main, et le devenir du Jardin.

Quels buts pour ce jardin de plantes médicinales ?

  • Offrir l’occasion de connaitre des plantes utiles à la santé des hommes. L’utilité des plantes comme aliment, textile et matière première de construction sont souvent mieux connues. On pourra voir des connexions : des légumes, des plantes aromatiques ont bien souvent une efficacité thérapeutique.
  • Déclencher ou approfondir l’intérêt pour les remèdes naturels et les composants végétaux des médicaments. Réaliser que les végétaux constituent la première source des médicaments pour l’humanité, et que, ne serait-ce qu’à ce titre, ils méritent d’être protégés dans notre région et dans le monde.
  • Se donner la possibilité de découvrir divers spécimens de la flore d’Europe occidentale. Environ 80 % des plantes retenues dans ce jardin poussent spontanément dans la nature, en Europe. Nombre d’entre-elles sont cependant difficiles à trouver dans l’agglomération lilloise !
  • Redécouvrir les équilibres d’un écosystème. Découvrir à l’occasion les interactions entre ces végétaux et la faune, en particulier l’entomofaune.
    • Les plantes médicinales attirent beaucoup d’insectes butineurs et pollinisateurs : abeilles, bourdons, syrphes, papillons…
    • Elles abritent des insectes auxiliaires qui régulent les populations d’insectes nuisibles : coccinelles, larves de syrphes, perce-oreilles, chrysopes…
    • D’autres insectes et araignées y trouvent un abri, une plante hôte idéale : le graphosome, la cétoine, Le galéruque, et Oedemera nobilis, par exemple.

Un jardin pour qui ?

Les Villeneuvois et le public de proximité

D’autres jardins de plantes médicinales existent dans la région, notamment à Lille (faculté de pharmacie), Bailleul (Centre de phytosociologie), et Grande-Synthe (Jardin André Caudron).

Ces jardins très riches attirent des spécialistes, et aussi le grand public, dans le cadre de visites guidées. Cela demande une démarche de réservation, et un déplacement et donc une motivation déjà ancrée.

Le jardin de plante médicinales se trouve en un lieu très fréquenté par un public varié :

  • Sa situation au cœur du « jardin naturel » le met à la disposition des personnes venues lors de sa visite.
  • Le jardin de plantes médicinales sera évidemment ouvert aux différents organismes qui y œuvrent.
  • Le Centre Régional de Ressources Génétiques, L’Espace Naturel Lille Métropole, services de la Mairie de Villeneuve-d’Ascq, pourront le visiter et l’utiliser à des fins pédagogiques.

Les étudiants

Les étudiants de l’école de préparateurs en pharmacie pourront à nouveau bénéficier d’observations sur le terrain. Beaucoup d’étudiants pourraient en bénéficier : Biologie, Environnement, IUFM, etc.

Les enfants des écoles et leurs enseignants

Bien que n’étant pas en tant que telle au programme scolaire des écoles primaires, l’étude des plantes médicinales intéresse les enseignants. Elle permet d’illustrer : les différents usages des plantes, les activités humaines liées aux professions de santé, la multiplicité des formes de la nature, (approche de la notion de biodiversité) des modes de dispersion des graines, les interactions avec les insectes…

Par ailleurs les plantes aromatiques du jardin fourniront matière à une approche olfactive du monde des plantes pour les plus jeunes enfants. La découverte du monde par les cinq sens constituant un point fort des programmes de l’école maternelle.

Compte tenu de la présence de plantes toxiques, les enfants ne pourront accéder au jardin de plantes médicinales qu’accompagnés d’adultes. Par ailleurs il a été décidé d’isoler les plantes susceptibles de présenter un danger.


Un jardin avec qui ? : les partenaires

ARCPP, L’Association Régionale des Cours Professionnels de la Pharmacie
Caroline Felez 49, avenue du Pont de Bois 59650 Villeneuve-d’Ascq
03 20 59 17 17
 
CATTP, Le Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel
L’Albatros 35 rue Jean Jaurès ? 03 20 45 80 76
 
UTAN, L’Union Touristique des Amis de la Nature
Jean-Pierre Quiquempois 51, rue Jules Boucly 59491 Villeneuve-d’Ascq
03 20 72 12 55
 
CRRG, Le Centre Régional de Ressources Génétiques
Marianne Hédont, Ferme du Héron, chemin de la Ferme Lenglet 59650 Villeneuve-d’Ascq
03 20 67 03 51
 
DESDD, Direction Environnement, Santé et Développement Durable (mairie de Villeneuve-d’Ascq)
Ferme du Héron, chemin de la ferme Lenglet 59650 Villeneuve-d’Ascq
Service Promotion de la santé
03 20 43 19 55
Service Éducation à l’environnement
03 20 43 19 54
Joseph Despicht, Animateur Nature, coordonnateur

Plantes prévues (révision, août 2011) :

Amaryllidacées : ail (Allium sativum), perce neige (Galanthus nivalis)

Apiacées : aneth (Anethum graveolens), angélique (Angelica archangelica), cerfeuil (Anthriscus cerefolium), coriandre (Coriandrum sativum), carotte (Daucus carota), fenouil (Fœniculum vulgare), persil (Petroselinum sativum), anis vert (Pimpinella anisum)

Apocynacées : apocyne chanvrin (Apocynum cannabinum), petite pervenche (Vinca minor)

Araliacées : ginseng (Panax ginseng), Éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus)

Asparagacées : asperge (Asparagus officinalis), muguet (Convallaria majalis), sceau de Salomon (Polygonatum odoratum), petit houx (Ruscus aculeatus)

Astéracées : pied de chat (Antennaria dioïca), camomille romaine (Anthemis nobilis), absinthe (Artemisia absinthium), estragon (Artémisia dranunculus odorata), armoise (Artémisia vulgaris), souci des jardins (Calendula officinalis), bleuet (Centaurea cyanus), chicorée (Cichorium intybus), piloselle (Hieracium pilosella), aunée (Inula helenium), laitue vireuse (Lactuca virosa), matricaire (Matricaria perforata), pyrèthre rose (Leucanthemum atratum subsp. coronopifolium), chardon marie (Silybum marianum), verge d’or (Solidago virgaurea)

Boraginacées : bourrache (Borago officinalis), buglosse (Anchusa officinalis), vipérine (Echium vulgare), héliotrope (Heliotropium europaeum), lithosperme (herbe aux perles) (Lithospermum officinale)

Brassicacées : giroflée (Cheirantus cheiri), vélar fausse giroflée (Erysimum cheiranthoïdes), cresson alénois (Lepidium sativum), alliaire (Sisymbrium alliaria)

Cannabinacées : chanvre indien (Cannabis sativa)

Caryophyllacées : saponaire (Saponaria officinalis)

Colchicacées : colchique (Colchicum multiflorum)

Crassulacées : orpin âcre (Sedum acre)

Équisétacées : prêle (Equisetum arvense)

Éricacées : busserole raisin-d’ours (Arctostaphylos uva-ursi)

Euphorbiacées : euphorbe petit-cyprès (Euphorbia cyparissias), mercuriale pérenne (Mercurialis perennis), ricin (Ricinus communis)

Fabacées : galega (Galega officinalis), melilot (Melilotus officinalis), fenugrec (Trigonella foenum-graecum), soja (Glycine soja (ou Glycine max)), réglisse (Glycyrrhiza glabra)

Gentianacées : gentiane jaune (Gentiana lutea)

Hypéricacées : millepertuis (Hypericum perforatum)

Lamiacées : bugle rampante (Ajuga reptans), ballote fétide (Ballota nigra subsp. meridionalis), calament (Calamintha ascendens), mélisse de Moldavie (Dracocephalum moldavica), hysope (Hyssopus officinalis), lamier blanc (Lamium album), lavande (Lavendula officinalis), lycope (Lycopus europaeus), marrube (Marrubium vulgare), mélisse citronelle (Melissa officinalis), menthe poivrée (Mentha × piperita), menthe pouliot (Mentha pulegium), cataire (Nepeta cataria), basilic (Ocimum basilicum), marjolaine (Origanum majorana), origan (Origanum vulgare), romarin (Rosmarinus officinalis), sauge officinale (Salvia officinalis), sarriette (Satureja hortensis), bétoine (Stachys officinalis), germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys), thym (Thymus vulgaris), serpolet (Thymus serpyllum)

Malvacées : mauve (Malva sylvestris), guimauve (Althea officinalis)

Papavéracées : chélidoine (Chelidonium majus), fumeterre officinal (Fumaria officinalis), pavot de Californie (Eschscholzia californica), pavot somnifère (Papaver somniferum), coquelicot (Papaver rhoeas)

Plantaginacées : véronique en épi (Veronica spicata)

Poacées : avoine (Avena sativa), orge (Hordeum vulgare)

Polygonacées : renouée bistorte (Polygonum bistorta), rhubarbe sauvage (Rheum rhaponticum), rhubarbe (Rheum × rhabarbarum), oseille épinard (Rumex patientia)

Portulacacées : pourpier (Portulaca oleracea)

Renonculacées : aconit napel (Aconitum napellus), actée à grappe (cimicifuga) (Actaea racemosa)

Rosacées : aigremoine eupatoire (Agrimonia eupatoria), benoite (Geum urbanum), potentille ansérine (Potentilla anserine), reine des près (Filipendula ulmaria)

Rubiacées : aspérule odorante (Asperula odorata), garance (Asperula tinctorium)

Scrofulariacées : digitale pourpre (Digitalis purpurea), digitale laineuse (Digitalis lanata), bouillon blanc (Verbascum thapsus)

Solanacées : tabac (Nicotiana tabacum) (ou rustica), jusquiame (Hyoscyamus niger), alkékenge (Physalis alkekenge), douce amère (Solanum dulcamara)

Urticacées : grande ortie (Urtica dioïca)

Valérianacées : valériane (Valeriana officinalis)

Verbénacées : verveine odorante (Aloysia triphylla), verveine officinale (Verbena officinalis)

Violacées : violette (Viola odorata)